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Comment utiliser le back office WordPress ?

29 juin 2023 | Maintenance WordPress

Un identifiant. Un mot de passe. un petit clic sur le bouton « Se connecter ». Et hop, le tour est joué. Vous voilà connecté au back office de WordPress

C’est à partir de ce centre de contrôle stratégique que vous pouvez tout faire – ou presque – sur votre site web.

Reste à savoir comment vous en servir correctement pour pouvoir en tirer profit à 100%. C’est l’objet de cet article qui va tout dévoiler sur le sujet. 

À la fin de votre lecture, vous saurez à quoi sert le back office WordPress. Et surtout,  comment l’utiliser au mieux pour gérer votre site internet, grâce à nos dizaines d’astuces et conseils pratiques.

 

Qu’est-ce que le back office de WordPress ?

Le back office de WordPress désigne l’interface d’administration de votre site internet. Il correspond à votre tableau de bord. Accessible à partir d’une page de connexion sur laquelle vous devez entrer un identifiant et un mot de passe, cet espace permet notamment à l’administrateur de gérer et de personnaliser son site web.

 C’est à partir de ce centre névralgique que vous pouvez : 

  • procéder à des mises à jour de vos thèmes, extensions et du Core (Noyau, c’est-à-dire ses fichiers et dossiers de base) de WordPress ; 
  • ajouter du contenu (articles, pages, médias) ; 
  • agir sur l’apparence de votre site via votre thème WordPress ; 
  • procéder à des réglages divers (permaliens, commentaires, confidentialité, utilisateurs etc.) ; 
  • intégrer de nouvelles fonctionnalités grâce à des plugins WordPress ; 
  • ajouter de nouveaux utilisateurs et les gérer (rôles etc.).
Un aperçu du back office de WordPress.
Un aperçu du back office de WordPress.

Une interface privée à l’usage plus ou moins restreint

Le back office du CMS (Content Management System) WordPress possède aussi quelques caractéristiques qui lui sont propres : 

  • aucune connaissance en code n’est requise pour l’administrer ;
  • il s’agit en quelque sorte d’une interface privée à laquelle seuls peuvent accéder les personnes disposant d’un compte utilisateur (administrateur, éditeur, auteur, contributeur et abonné).
    L’éventail des actions permises dépend ensuite des droits permis à l’utilisateur.
    Un administrateur a tous les privilèges : il peut modifier ce qu’il veut sur le back office. Alors qu’un abonné ne peut modifier que son profil ;
  • l’accès au back office de WooCommerce se fait de la même manière que pour un site vitrine classique. Vous y accédez via votre page de connexion et vous retrouvez ensuite les options de votre site WordPress ecommerce dans votre barre latérale d’administration.

Quelle différence entre back office WordPress et front office ?

Avant de passer à la suite, il est important de comprendre ce qui différencie le back office du front office de WordPress. 

Comme vous venez de le lire, le back office n’est accessible qu’aux personnes disposant d’un compte utilisateur. C’est en quelque sorte la partie invisible de votre site WordPress.

A contrario, le front office – littéralement partie frontale – désigne la partie publique de votre site WordPress. Il s’agit de ce que vos visiteurs voient lorsqu’ils consultent vos pages à partir d’un navigateur web.

Le front office WordPress du site de Maintenance WP.
Le front office WordPress du site de Maintenance WP.

Si l’on devait imager, on pourrait dire que le front office correspond à la vitrine d’un magasin : tout le monde peut la voir.

Le back office, lui, s’assimile à la réserve. Seules les personnes autorisées (les gérants de la boutique) peuvent y entrer pour gérer les stocks, procéder à un inventaire etc.

Dans le jargon, on parle aussi de développement front-end et back-end. Le développement front-end s’attache à modifier l’aspect visuel d’un site web (il agit sur le front office), alors que le développement back-end consiste à travailler sur les éléments invisibles pour les visiteurs (serveur ou hébergeur, application, base de données), c’est-à-dire sur le back office. 

Comment accéder au back office de WordPress ?

La procédure classique 

Après cette présentation théorique, passons à la pratique en détaillant comment entrer sur le back office de WordPress (WordPress back office, en anglais).

À ce propos, vous vous demandez peut-être quelle est l’adresse du back office de WordPress ? Effectivement, elle est indispensable pour pouvoir vous connecter à votre administration. 

Par défaut, cette adresse comporte toujours votre nom de domaine (ex : votresite.fr). Ce dernier est l’adresse de votre site sur internet. 

Vous devez ensuite accoler à votre nom de domaine l’un des deux éléments suivants : 

  1. Soit /wp-admin.
  2. Soit /wp-login.php.

En résumé, si vous souhaitez accéder au back office de votre site internet WordPress, vous devez entrer dans votre navigateur web l’URL suivante : votresite.fr/wp-admin.

Si vous n’êtes pas déjà connecté, WordPress vous redirigera automatiquement vers sa page de connexion, accessible via cette URL (votresite.fr/wp-login.php).

Vous tomberez alors sur la page ci-dessous, qui vous demande d’entrer votre identifiant ou adresse email, ainsi qu’un mot de passe. Ces deux sésames sont obligatoires pour accéder au back office.

La page de connexion au back office de WordPress.

Le cas des sous-domaines et sous-répertoires

La méthode de connexion via /wp-admin ou /wp-login.php fonctionnera pour tous les sites qui n’ont pas modifié leur URL de connexion au back office (il s’agit d’une bonne pratique en termes de sécurité et nous vous expliquerons comment la mettre en place un peu plus loin dans cet article). 

Si vous ne parvenez pas à accéder à la page de connexion de WordPress via une URL par défaut (ex : monsite.fr/wp-admin), c’est probablement parce que : 

  • le webmaster du site en question a modifié l’URL de la page de connexion pour se protéger contre des attaques pirates ; 
  • le site est hébergé sur un sous-domaine (ex : maintenance.votresite.fr) ou un sous-répertoire (ex : votresite.fr/maintenance).
    Dans ce cas, vous devrez entrer maintenance.votresite.fr/wp-admin pour accéder au back office WordPress d’un site utilisant un sous-domaine.
    Ou bien votresite.fr/maintenance/wp-admin pour rejoindre l’admin d’un site placé dans un sous-répertoire. 

Une fois connecté, vous pouvez procéder à de nombreuses opérations plus ou moins techniques. Détaillons-les dans la partie suivante.

Quelles sont les principales fonctionnalités du back office ?

Présentation du tableau de bord du back office de WordPress

Vous voilà à présent sur votre tableau de bord WordPress. Pour schématiser, on peut le scinder en 3 parties : 

  1. La barre latérale (sidebar) située sur votre gauche (1). Elle contient les différents menus de votre site, afin d’effectuer des actions de base (ex : ajout d’un article ou d’une photo).
  2. La barre supérieure, ou top bar (2), qui donne un accès direct à des options de création (article, fichier média, page, compte). Vous pouvez aussi modifier votre profil et vous déconnecter dans la partie située à droite, sous la mention « Bonjour, webmaster » (webmaster est l’identifiant de ce site de test).
  3. La partie centrale (3), organisée en encarts ou onglets que vous pouvez déplacer manuellement. En fonction de l’onglet, vous pouvez notamment voir l’état de santé de votre site, les contenus publiés, le thème actif, les commentaires publiés, ou encore les événements WordPress récents.
Le back office de WordPress se compose de 3 parties générales.

En parlant de ça, on va tout de suite s’intéresser aux différents menus proposés dans la sidebar de votre back office. 

Bon à savoir : Pensez à effectuer des mises à jour de vos plugins, thèmes et du Cœur de WordPress dès qu’elles sont disponibles. Vous pouvez y accéder par le menu Tableau de bord > Mises à jour. 

Astuce : Si vous cliquez sur menu « Options de l’écran » situé en haut de votre interface d’administration, vous pouvez choisir d’afficher/masquer les encarts de votre choix. Pour cela, il vous suffit de cocher ou de décocher les cases correspondant à l’onglet de votre choix. 

Les options de l'écran du back office de WordPress.

Articles et pages

C’est à partir de votre back office que vous pouvez ajouter (add, en anglais) ou modifier des articles et des pages.

Pour ajouter un article (post, en anglais), cliquez sur Articles > Ajouter. Pour les classer, vous avez aussi la possibilité d’ajouter des catégories et des étiquettes. 

Pour ajouter une page, cliquez sur Pages > Ajouter. 

Bon à savoir : Les articles et les pages sont deux types de contenu différents. Un post abrite du contenu dynamique, lié à une date de publication. C’est ce format que vous utiliserez pour publier sur votre blog, par exemple. Une page abrite du contenu « froid », c’est-à-dire intemporel. Contrairement aux articles, « les pages sont faites pour un contenu non chronologique », explique la documentation officielle de WordPress. Si vous voulez présenter l’offre de services de votre entreprise, par exemple, vous rédigerez une page. 

Si vous vous dirigez dans le menu Articles > Tous les articles ou Pages > Toutes les pages, vous disposerez d’une vue d’ensemble des différents contenus que vous avez publiés. 

Plusieurs informations seront affichées, comme la date de publication ou l’auteur du contenu. Vous pouvez aussi procéder à plusieurs opérations : modification, mettre à la corbeille, voir le contenu etc.

WordPress propose des options pour modifier vos articles sur son back office.

Astuce pratique : Si vous souhaitez personnaliser les colonnes de votre interface d’administration facilement, servez-vous de l’extension Admin Columns. Grâce à elle, vous pouvez afficher de nombreuses options supplémentaires comme une Image à la Une dans la liste de vos articles/pages, le nombre de mots et l’extrait d’un contenu etc.

Médias

Grâce au menu « Médias », vous pouvez ajouter (add) différents types de médias, justement : images, sons, vidéos, documents, feuilles de calcul etc.

Pour ce faire, téléchargez les fichiers de votre choix ou déposez-les en glisser-déposer via le menu Médias > Ajouter.

Vous pouvez modifier leur mode d’affichage en cliquant sur l’une des deux icônes ci-dessous :

L'affichage des images de votre Médiathèque peut être modifié sur le back office de WordPress.

Astuce : Pour ne pas trop pénaliser la vitesse de chargement des pages de votre site, compressez le poids de vos images avec un plugin comme Imagify. Si vous comptez ajouter des vidéos, essayez de ne pas les télécharger directement sur votre site. Cela va surcharger votre base de données et ralentir la vitesse de votre site. Préférez l’ajout d’un lien en dur directement dans votre contenu, à partir d’une vidéo hébergée sur une plateforme comme YouTube ou Viméo.

Commentaires

Comme son nom l’indique, le menu « Commentaires » de WordPress liste tous les commentaires (publiés ou en attente de publication) de votre site.

Vous pouvez notamment les approuver, les marquer comme indésirables ou les mettre à la corbeille. 

Astuce : Afin de limiter les commentaires spam, activez l’indispensable extension Akismet sur votre interface d’administration. 

Le menu Apparence permet d’abord d’installer ou de modifier un thème. WordPress a obligatoirement besoin d’un thème pour fonctionner. Un thème contrôle l’apparence visuelle de votre site.

Par défaut, WordPress activera l’un de ses thèmes natifs lorsque vous l’installerez. Ces thèmes commencent par « Twenty » quelque chose. 

Par exemple, lors de la rédaction de cet article, nous avons utilisé la version 6.2.2 de WordPress, livrée avec le thème Twenty Twenty Three

Les thèmes natifs sont très bien conçus, légers et efficaces. Par contre, ils offrent peu de possibilités de personnalisation pour un utilisateur débutant.

Si vous êtes dans ce cas de figure, nous vous recommandons plutôt d’opter pour l’un des thèmes ci-dessous, qui sera plus complet : 

De plus, vous pourrez sans problème le coupler à un constructeur de page (page builder) comme le Divi Builder ou Elementor pour réaliser des mises en page encore plus poussées.

Si vous utilisez un thème basé sur des blocs, c’est-à-dire compatible avec l’Éditeur de site, vous disposerez d’un accès direct à cet éditeur en passant par le menu Apparence > Editeur.

À partir de là, vous pourrez modifier toutes les zones de votre site, de l’en-tête (header) au pied de page (footer), en passant par le corps de la page.

L’Éditeur de site de WordPress.
L’Éditeur de site de WordPress.

Vous pourrez aussi personnaliser vos modèles de page et vos menus grâce à cet éditeur. Par contre, nous conseillons cet éditeur en priorité aux personnes aguerries à WordPress et ayant de solides bases en webdesign.

Pour les profils plus débutants, il vaut mieux utiliser l’un des thèmes présentés un peu plus haut. Si vous vous servez de l’un d’entre-eux, comme Astra par exemple, votre menu Apparence sera alors plus fourni. 

Vous disposerez d’options pour créer des menus, et la personnalisation visuelle du thème s’opérera sur ce que l’on appelle l’Outil de configuration (Customizer). Ce dernier est accessible via le menu Apparence > Personnaliser.

Le back office de WordPress après installation du thème Astra.

Extensions

Poursuivons notre visite guidée du back office avec la présentation du menu « Extensions ». Une extension, ou plugin en anglais, permet d’ajouter des fonctionnalités à votre site sans coder.

On en trouve près de 60 000 sur le répertoire officiel WordPress dans de multiples domaines (SEO, sécurité, performance, design etc.).

Comme pour les articles et les pages, vous retrouvez la liste de toutes vos extensions (actives ou inactives) dans Extensions > Extensions installées.

Vous pouvez notamment accéder à leurs réglages, les désactiver et les supprimer (remove), ou encore activer des mises à jour automatiques.

Le menu Extensions sur le back office de WordPress.

Afin d’y voir plus clair, voici quelques extensions incontournables à activer sur WordPress : 

Bon à savoir : Si possible, évitez d’activer trop d’extensions sur votre site. Plus vous hébergez d’extensions, plus vous avez de chances d’impacter négativement la vitesse de chargement de vos pages, ce qui est mauvais pour l’expérience utilisateur (UX). En parallèle,supprimez les extensions que vous n’utilisez plus pour éviter de surcharger votre base de données. Enfin, n’installez pas de plugins en doublon. Par exemple servez-vous d’une seule extension SEO, de sécurité ou de sauvegarde à la fois pour éviter les risques d’incompatibilité. 

Comptes

Le menu « Comptes » liste les différents utilisateurs ayant accès à votre site, avec leurs rôles respectifs. 

Pour rappel, WordPress propose différents rôles

  • l’administrateur accède à toutes les fonctionnalités d’administration ; 
  • l’éditeur peut publier et gérer les publications, y compris les publications d’autres utilisateurs ;
  • l’auteur peut publier et gérer ses propres messages ;
  • le contributeur peut écrire et gérer ses propres articles mais ne peut pas les publier ;
  • l’abonné ne peut gérer que son profil.

Dans le menu Comptes > Profil, vous pourrez modifier certaines informations sur votre profil, comme votre mot de passe, votre photo, votre email ou encore le nom à afficher publiquement sur votre site.

Le menu Comptes du back office de WordPress.

Bon à savoir : Si vous gérez un réseau WordPress multisite, vous disposerez du rôle appelé « Super Admin », qui a le pouvoir d’administrer tout le réseau.  

Outils

Passons à l’avant-dernier menu de votre interface : les « Outils ». C’est ici que vous pouvez importer ou exporter des données

Notez aussi que vous disposez d’un accès à la Santé de votre site. WordPress vous informe notamment de la présence d’anomalies critiques, tout en vous recommandant certaines actions à effectuer pour améliorer les performances ou l’expérience d’utilisation.

WordPress propose un état de santé du site sur son interface d’administration.

Réglages

Terminons cette partie avec le menu « Réglages ». C’est ici que vous pouvez paramétrer de nombreuses options en lien avec les commentaires, les permaliens, les médias ou encore la confidentialité de votre site. 

Nous n’allons pas entrer dans les détails de chaque réglage, ce n’est pas l’objet de cet article. Par contre, voici quelques bonnes pratiques à adopter chez vous : 

  • choisissez une catégorie par défaut pour vos articles dans le menu Réglages > Écriture. Et surtout, supprimez la catégorie « Non classé » qui n’a aucune utilité pour vos visiteurs et les moteurs de recherche ; 
  • ne cochez pas la case « Demander aux moteurs de recherche de ne pas indexer ce site » dans le menu Réglages > Lecture. Sinon, votre site n’apparaîtra pas dans les pages de résultats des moteurs de recherche et il sera invisible ;
  • pour lutter contre le spam de commentaires, cochez les cases suivantes dans Réglages > Commentaires : « L’auteur ou l’autrice d’un commentaire doit renseigner son nom et son adresse e-mail » et « Le commentaire doit être approuvé manuellement  ». Enfin, décochez la case « Activer les commentaires imbriqués jusqu’à X niveaux » ;
Options de réglages de commentaires sur le back office de WordPress.
  • vérifiez que la structure de vos permaliens soit réglée sur « Titre de la publication » (dans Réglages > Permaliens).

À présent, le back office de WordPress doit vous être beaucoup plus familier. Vous savez comment il s’organise et avez les bases pour le gérer et l’administrer correctement.

Pour aller plus loin, nous allons maintenant vous dévoiler des astuces pour renforcer sa sécurité et le personnaliser à votre image. 

Comment personnaliser le back office de votre site ?

Comment changer l’URL de la page de connexion à votre back office WordPress ?

Une bonne pratique pour sécuriser l’accès à votre administration consiste à modifier l’URL de votre page de connexion (votresite.fr/wp-admin ou votresite.fr/wp-login.php).

Grâce à cela, vous limiterez les attaques par force brute. Il s’agit de tentatives de connexion effectuées automatiquement par des robots.

Ces derniers entrent des combinaisons d’identifiants et de mots de passe pour tenter d’accéder à votre tableau de bord et vous pirater. 

Si votre page de connexion n’est pas accessible via l’URL par défaut de WordPress, vous leur rendrez la vie beaucoup plus complexe. 

En parallèle, moins vous subissez d’attaques par force brute (brute force attacks, en anglais), plus vous économisez de la bande passante sur votre serveur d’hébergement. En termes de performance, c’est toujours un plus non négligeable.

Bon à savoir : Afin de limiter les attaques par force brute, vous pouvez soit profiter d’une option proposée par un plugin de sécurité généraliste comme iThemes security ou SecuPress. Soit opter pour un plugin dédié comme Limit Login Attempts Reloaded.

Activer le plugin WPS Hide Login pour limiter les tentatives de connexion au back office WordPress

Pour protéger l’accès à votre admin WordPress, vous pouvez bien sûr passer par le code. Cependant, cela reste une solution technique.

Vous devez être sûr de ce que vous faites et faire les modifications au bon endroit pour éviter des erreurs qui rendraient l’accès à votre site impossible.

La façon la plus sûre et rapide consiste à utiliser un plugin appelé WPS Hide Login

Une fois que vous l’avez activé, direction le menu Réglages > WPS Hide Login. Au bas de la page, vous trouverez une section appelée « WPS Hide Login ». Dans cette section, entrez une nouvelle URL de connexion après votre nom de domaine.

Optez pour quelque chose d’incompréhensible, par exemple avec une combinaison de chiffres et de lettres (minuscules et majuscules) :

Réglages de l'extensions WPS Hide Login.

Dans la case d’en-dessous, vous pouvez aussi entrer une URL de redirection lorsque quelqu’un essaie d’accéder à la page wp-login.php et au répertoire wp-admin alors qu’il n’est pas connecté.

Comme ce plugin rend le répertoire wp-admin et la page wp-login.php inaccessibles, pensez à noter votre nouvelle URL de connexion dans un fichier texte sur votre ordinateur et ajoutez-la en favori sur votre navigateur.

Si jamais vous n’arrivez plus à accéder à votre nouvelle page de connexion, désactivez ou supprimez le plugin WPS Hide Login depuis votre client FTP favori ex : Filezilla). 

Bon à savoir : Certaines extensions de sécurité généralistes, comme iThemes Security, permettent aussi de modifier l’URL pour accéder à l’admin de WordPress. Si c’est le cas avec la vôtre, pas besoin de vous servir de WPS Hide Login.
Au passage, profitez aussi de votre extension de sécurité pour activer l’authentification à deux facteurs, ainsi qu’un pare-feu applicatif (firewall) si ces fonctionnalités sont disponibles. 
Enfin, pensez à utiliser des mots de passe fort, par exemple à l’aide d’un générateur de mot de passe en ligne gratuit. Grâce à cela, vous renforcerez la sécurité de votre site web WordPress. 

Comment personnaliser la page de connexion au back office ?

Lorsque votre nouvelle page de connexion à votre admin WordPress sera plus sécurisée, vous pourrez vous atteler à sa personnalisation. 

Par défaut, cette page manque de personnalité et d’identité, avec son arrière-plan gris et son logo WordPress. Si jamais vous créez des sites pour des clients, vous pouvez leur concevoir une page sur-mesure à l’aide de l’une des extensions suivantes : 

Login Designer, par exemple, propose des modèles (templates) prêts à l’emploi pour la page de connexion de WordPress. 

Vous pouvez aussi personnaliser chaque section de la page, pour l’adapter à votre communication et image de marque globales : 

  • l’arrière-plan ;
  • les champs identifiants et mot de passe ; 
  • les différents textes ; 
  • le bouton de connexion ; 
  • le logo du site ;
  • les messages d’erreur qui s’afficheront.
Réglages de Login Designer.
Le logo de WordPress peut être modifié sur cette nouvelle page

Il est également possible d’ajouter un commutateur de langue et un reCAPTCHA de Google. Dans la foulée, nous allons vous montrer comment personnaliser le style (couleurs etc.) de votre back office WordPress. 

Comment modifier le style de votre back office WordPress ?

Avec le menu Comptes de WordPress

Par défaut, les options créatives proposées par WordPress sont assez limitées pour concevoir une interface à votre image. 

Néanmoins, vous avez quand même la possibilité de modifier le jeu de couleurs de votre interface d’administration

Pour cela, direction le menu Comptes > Profil > Couleurs de l’interface d’administration. Vous pouvez choisir parmi 9 propositions de communication différentes :

Les couleurs du back office WordPress se modifient dans le menu Comptes.

Avec une extension ou un thème

Pour aller plus loin, vous pouvez comme souvent vous servir d’un plugin dédié. On vous a déjà parlé de l’excellent Admin Columns au début de cet article, il n’est pas tout seul. 

Afin de modifier à votre guise l’apparence, l’affichage et la communication de votre administration, nous vous conseillons de jeter un œil aux plugins suivants : 

  • Ultimate Dashboard, pour concevoir un dashboard personnalisé ; 
  • White Label CMS, pour ajouter votre marque à l’en-tête et au pied de page, personnaliser le tableau de bord et contrôler les menus qui s’affichent pour votre client ; 
  • Admin Menu Editor et WP Custom Admin Interface, pour éditer manuellement les menus de votre dashboard (réorganiser les menus, afficher/masquer certains menus, modifier les permissions etc.) ; 
  • Adminimize, pour supprimer (remove) certains menus en fonction du rôle de l’utilisateur.

Bon à savoir : Sachez qu’il existe aussi des thèmes (WordPress back office themes) qui embarquent de multiples fonctionnalités pour personnaliser votre back office WordPress. C’est par exemple le cas du thème premium Adminify

Comment partager mon accès au back office WordPress ?

Pour terminer cet article, nous allons vous montrer quelles sont les options à votre disposition si vous désirez communiquer l’accès à votre interface d’administration à une personne tierce.

Il s’agit d’une procédure qui vous sera indispensable si vous travaillez avec d’autres collaborateurs (ex : des rédacteurs) ou avec des clients

Méthode pour un site en production

Intéressons-nous d’abord au cas d’un site déjà en ligne (en production).

Imaginons que vous êtes l’administrateur du site et que vous avez besoin de donner l’accès à votre back office à un technicien, par exemple pour une opération de support WordPress.

Pour commencer, ne partagez jamais votre identifiant et votre mot de passe administrateur à qui que ce soit, même si vous avez confiance en la personne.

Une bonne pratique consiste à créer un nouvel utilisateur, en lui accordant le rôle de votre choix. 

Créer un nouvel utilisateur 

Pour cela, allez dans le menu Comptes > Ajouter. Remplissez les renseignements demandés et pensez notamment à :

  • créer un mot de passe fort. WordPress dispose d’un générateur automatique très pratique pour ça ; 
  • cocher la case « Envoyer un e-mail à la personne à propos de son compte » afin qu’elle reçoive une notification pour pouvoir se connecter ;
  • choisir le rôle utilisateur adéquat. Pour un rédacteur, le rôle de contributeur voire d’auteur (si vous souhaitez que la personne puisse publier) sont suffisants.
    Pour un intervenant extérieur (type technicien de maintenance ou de support), vous devrez parfois envisager la création d’un compte administrateur pour qu’il puisse accéder à toutes les options de WordPress.
Ajout d'un compte sur le back office de WordPress.

Une fois que la personne a terminé sa mission ou qu’elle n’a plus besoin de se connecter à votre site, c’est vous qui avez la main sur la suite des opérations. Du coup, pensez à supprimer son compte dans Comptes > Tous les comptes.

Bon à savoir : Le plugin Temporary Login without Password permet de configurer un accès temporaire à WordPress. L’extension génère un lien qui permet de se connecter à WordPress sans utilisateur ni mot de passe. En tant qu’administrateur, vous pouvez par exemple paramétrer pendant combien de temps la personne pourra se connecter à votre site, sans avoir besoin de lui créer un compte. Vous pouvez aussi lui assigner le rôle utilisateur de votre choix. C’est un très bon recours si vous ne souhaitez pas créer un compte à différents utilisateurs pour un usage très ponctuel (ex : intervention d’un développeur ou d’une agence sur votre site web). 

Méthode pour un site web installé en local

Si vous créez des sites pour vous ou vos clients (en tant qu’agence ou freelance), vous avez peut-être l’habitude de travailler en local. 

C’est pratique pour créer vos mises en page sans prise de tête. En cas de problème, vous travaillez sur votre propre machine, donc aucun risque de faire planter un site en production. 

Oui mais voilà. Que se passe-t-il si votre client (agence ou particulier) vous demande d’accéder à votre back office, par exemple pour voir l’avancée de votre travail… et de son futur site ? 

À première vue, cela semble impossible, sauf si vous vous servez de l’outil Local (ex Local by Flywheel). 

Bon, modérons un peu. Techniquement, vous ne pourrez pas accorder un accès au back office à votre client (et/ou à son équipe s’il s’agit d’une agence).

Par contre, la personne pourra voir à quoi ressemble le rendu en front office grâce à une fonctionnalité appelée Live Link. Un tutoriel explicatif vous est proposé par ici

C’est déjà pas mal du tout, et c’est d’ailleurs impossible à faire avec des outils comme MAMP ou XAMP. Alors profitez-en !

Récapitulatif

Grâce à votre back office WordPress, vous pouvez gérer et personnaliser votre site comme vous le souhaitez. Tout au long de ces lignes, vous avez découvert : 

  • à quoi sert cette interface ; 
  • comment y accéder ; 
  • quelles sont ses fonctionnalités principales ;
  • comment le personnaliser et le sécuriser ;
  • comment partager son accès à un tiers. 

Grâce à nos conseils et astuces pratiques, vous savez à présent comment utiliser votre interface d’administration au mieux. 

Vous rencontrez un bug, un problème d’affichage ou faites face à un piratage vous empêchant d’accéder à votre back office ?

Contactez l’équipe de Maintenance WP. Disponible 7j/7, notre service de support WordPress vous proposera une solution sur-mesure qui répondra à vos besoins avec rapidité, professionnalisme et efficacité.

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